partir au sénégal sans vaccin fièvre jaune

Lesressortissants des États membres de l’Union européenne ne sont ainsi plus soumis à l’obtention préalable d’une Autorisation Spéciale d’Embarquer (ASE) pour les voyages à destination du Sénégal. Ces levaccin contre le fièvre jaune (qui est le dernier vaccin obligatoire au monde me semble-t-il) n'est plus obligatoire pour rentrer au Sénégal, cependant il reste fortement conseillé, surtout si tu vas en brousse. Si tui ne fais que de la plage, RAS. Sinon, médicament anti-palu obligatoire. Leministère de la Santé avait annoncé que le vaccin contre la fièvre jaune était obligatoire pour entrer au Sénégal qu’un dispositif de vaccination était envisagé à l’aéroport pour les personnes dont le vaccin n’était pas à jour. Levaccin contre la fièvre jaune est-il obligatoire pour se rendre dans ce pays? Dans de nombreux pays, le vaccin est obligatoire si l’on a séjourné au préalable dans une zone contaminée ou si la fièvre jaune est présente dans certaines régions du territoire national. Le vaccin doit être attesté dans un carnet de vaccination international. Ilssont au nombre de 6, l’Éthiopie, la Guinée, le Nigeria, l’Ouganda, le Sénégal et le Soudan du Sud. Éthiopie. En 2020 le pays qui n’a pas intégré la vaccination contre la FJ dans son calendrier vaccinal montre une couverture vaccinale contre cette maladie de 40 % (2020). Le pays a signalé 85 cas suspects de FJ (deux cas not angka dan not balok lagu pelangi pelangi. Quand partirSénégalLE SÉNÉGAL Voilà une jolie façon de découvrir l’Afrique le Sénégal vous séduira forcément à travers ses superbes parcs nationaux, peuplés d’oiseaux et de gros animaux, ses plages bordées de forêts luxuriantes, ses marchés odorants et colorés, et sa musique omniprésente. Outre qu’il est facilement accessible, l’hospitalité de ses habitants vous aidera à vous familiariser peu à peu avec cette culture riche et chaleureuse, qui se nourrit des différences de ses populations. Mais surtout prenez votre temps, et adoptez l’esprit des lieux pas d’impatience et beaucoup d’humour, et votre séjour sera immanquablement magique. Situation Covid-19 Les frontières sont ouvertes à certains pays, une quarantaine peut être imposée, le pays applique actuellement un confinement partiel. Des résultats négatifs au test PCR sont exigés pour tous les pays. Plus d'informations… Quand partir au Sénégal La meilleure période pour visiter le Sénégal est l'hiver, de décembre à janvier dans les terres et un peu plus tard sur la côte et notamment à Dakar que l'on pourra agréablement découvrir jusqu'au printemps. Très favorable Favorable Moyenne Défavorable Très défavorable Choisissez quand partir au Sénégal sur la base des données climatiques des dernières décennies avec notre dossier détaillé. Réservez un voyage sur mesure au Sénégal avec Evaneos Informations pratiques À savoir avant le départ Durée de vol 6 h Fuseau horaire GMT 0 Visa obligatoire non Vaccins obligatoires oui Monnaie franc CFA XOF > Convertisseur de devises 1 XOF = € Langues fr Pourquoi partir au Sénégal ? Détente et loisirs 3 / 5 Culture et villes 1 / 5 Nature et paysages 4 / 5 Votre budget au Sénégal Le tourisme au Sénégal Le Sénégal fait partie de ces destinations qui ont tenu pendant longtemps le haut de l'affiche en matière de tourisme mais qui au fil du temps ont vu leur attractivité décroitre au profit d'autres lieux. Et pourtant, le pays a connu et connait toujours bien moins de problèmes que d'autres moins chanceux en la matière. La nature, les paysages, les cultures et traditions locales retiennent l'attention. Des villes comme Dakar, Saint-Louis du Sénégal ou le site de l'Île de Gorée au large de la capitale méritent une visite. Mais, à force d'une politique touristique improvisée et aberrante dans ses orientations, nombre de visiteurs potentiels et même d'investisseurs ont fini par se détourner du pays au profit d'autres destinations. Bref, l'ex destination phare de l'Afrique de l'Ouest tourne désormais au mieux autour du million de visiteurs avec un public en provenance essentiellement des autres pays de la région puis d'Europe. Et dans le lot, seul un entrant sur cinq se rend au Sénégal pour des vacances, la majorité étant plutôt en voyage d'affaires et surtout en visites chez des amis ou de la famille. Que voir et que faire au Sénégal Le Sénégal est l’endroit rêvé pour un premier contact avec l’Afrique. Dakar, la capitale, vous en donnera un premier aperçu, en particulier à travers le Marché de Sandaga. Visitez aussi le musée d’art africain Théodore Monod, la Grande Mosquée, puis perdez-vous le soir dans l’ambiance musicale de la ville, sans oublier le village de pêcheurs de Soumbédioune dans l’est. La Casamance est une région magnifique mais assez touristique, où vous pourrez vous loger facilement et de façon peu onéreuse dans des hébergements construits dans les règles de l’habitat local, flâner sur le marché artisanal de Zinguinchor et profiter des plages somptueuses à Cap Skirring . Pour découvrir la faune africaine, rendez-vous dans le parc national de Niokolo-Koba, qui abrite des antilopes, des hippopotames, des crocodiles et les derniers éléphants sénégalais. Prenez un bateau pour débarquer sur l’île de Gorée et goûter sa paix et son charme hors du temps, ses maisons aux balcons en fer forgé, ses ruelles ombragées, sa végétation luxuriante, et un musée où se pencher avec émotion sur l’histoire du commerce des esclaves, appelé d’ailleurs La Maison des Esclaves. Enfin, Saint-Louis constitue un petit bijou de calme, avec ses plages, ses oiseaux à observer dans le parc national de Djoudj, ses lagunes. Un leitmotiv bercera inévitablement votre voyage l’humour espiègle de la population. • Que faire avec des enfants ?• Activités de plein air• Voyage thématique Le Sénégal en pratique Dakar est très bien desservie par de nombreuses compagnies aériennes. Aucun visa n’est nécessaire pour les ressortissants de l’UE. La devise est le franc CFA. Le budget à prévoir reste très raisonnable une chambre double avec petit déjeuner vous coûtera environ 25 €, et un repas moyen, bon et copieux, souvent moins de 10 €. En ce qui concerne la santé, il est conseillé d’avoir à jour ses vaccinations classiques, auxquelles ajouter celles contre la fièvre jaune, la typhoïde et les hépatites A et B. Les précautions à prendre sont toujours les mêmes en Afrique se laver les mains, ne pas boire l’eau de robinet, se méfier des crudités et des produits laitiers, ne pas se baigner en eau stagnante. Pour les déplacements dans le pays, le car et le taxi-brousse sont fréquents et assez sûrs. Le vélo est une solution à retenir, vu la platitude du relief. Dans les villes, les taxis sont faciles à trouver. Et n’oubliez pas que le marchandage est une tradition locale, à pratiquer sans modération ! • Formalités et visa• Santé et sécurité• Transports Articles sur la destination • Le lac Rose de DakarLe lac Rose, officiellement lac Retba, est un des sites les plus visités de la région de Dakar, et même du Sénégal. Il doit sa renommée - et son nom - à la couleur de son eau due à la présence de certaines algues qui lui donnent cette teinte la suite...• L'actualité du voyage en AfriqueMême en période de pandémie, il existe toujours aussi une actualité voyage » indépendante du Covid. Tour d’horizon des dernières informations tourisme concernant le continent africain...lire la suite... Réservez un voyage sur mesure au Sénégal avec Evaneos Ailleurs sur QuandPartir et sur le webAlors que la Nouvelle-Zélande se rouvre peu à peu au monde extérieur, demeurant l'un des pays au monde ayant le…Lire la la question habituelle pour ceux qui partent hors saison, où aller lorsque les vacances estivales de la plupart sont terminées et que l’on souhaite plus…Lire la parle très souvent ici comme ailleurs du voyage en avion et beaucoup moins il est vrai du voyage en train. Pourtant, au niveau mondial, bien plus de gens se déplacent…Lire la une ville au charme certain, marquée par l'ancienne présence portugaise, avec en plus une superbe médina inscrite au…Lire la suite. La fièvre jaune est une infection virale transmise par les moustiques. La maladie commence par un syndrome grippal intense, avec une forte fièvre. Dans environ 15 % des cas, elle se complique rapidement par une jaunisse, une hémorragie des muqueuses et des vomissements sanglants. Le foie, les reins et le cœur peuvent être sérieusement atteints. La mort survient dans 50 à 80 % des cas. Il n’existe pas de traitement spécifique. Quand vaccine-t-on contre la fièvre jaune ? La vaccination contre cette maladie dite vaccination anti-amarile est indispensable, dès l’âge de neuf mois parfois 6 mois si nécessaire, pour tout séjour dans une région située entre les tropiques, en Afrique ou en Amérique du Sud, même en l’absence d’obligation administrative. Attention, lorsque l’on vient d’un pays infecté, la vaccination peut être obligatoire pour pénétrer dans de très nombreux pays. La vaccination est obligatoire pour les résidents en Guyane et les voyageurs qui s'y rendent. En 2016, en raison de la réapparition et de l’extension géographique de la fièvre jaune au Brésil, la carte des zones où la vaccination contre cette maladie est recommandée a été modifiée. Le Pérou est également concerné. Les pays qui exigent une vacccination contre la fièvre jaune à jour et où la maladie est présente sont l'Angola, le Burundi, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Ghana, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, l'Ouganda, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Sierra Leone, le Soudan du Sud, le Tchad et le Togo. En plus de ces pays, la fièvre jaune est présente dans certaines régions de l'Argentine, du Bénin, de Bolivie, du Brésil, du Burkina Faso, du Cameroun, de Colombie, d'Equateur, d'Ethiopie, de Gambie, de Guinée, de Guinée équatoriale, de Guyana, du Kenya, du Liberia, du Nigeria, du Panama, du Paraguay, du Pérou, du Sénégal, du Soudan, du Suriname, de Trinité-et-Tobago et du Vénézuela. Cette vaccination NE dispense PAS de se protéger des moustiques, capables de transmettre d’autres maladies infectieuses pour lesquelles il n’existe pas de vaccin. Quel est le schéma de vaccination contre la fièvre jaune ? La vaccination contre la fièvre jaune repose sur une dose de vaccin au moins 10 jours avant le départ pour les adultes, les enfants et les nourrissons de plus de 9 mois. Suite à la suppression par l'OMS des rappels tous les 10 ans, la validité du certificat de vaccination antiamarile est prolongée à vie depuis le 1er juillet 2016. Pour quelques exceptions, une deuxième dose de vaccin est recommandée en cas de nouveau voyage dans une zone à risque enfant de plus de 6 ans ayant été vacciné avant 2 ans, vaccination datant de plus de 10 ans chez une femme vaccinée au cours de la grossesse, chez des personnes immunodéprimées ou en cas d’épidémie dans le pays visité. En France métropolitaine, le vaccin est uniquement disponible dans les centres agréés retrouvez les centres de vaccination anti-amarile en France. Comme il s’agit d’un vaccin contenant un virus atténué, mais vivant, la vaccination contre la fièvre jaune est déconseillée chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 9 mois. Néanmoins, si le risque d’infection le justifie, elle peut être pratiquée pendant la grossesse et chez le nourrisson entre 6 et 9 mois. Il est également recommandé de différer la vaccination chez les femmes qui allaitent des nourrissons de moins de 6 mois. Si la vaccination est nécessaire pendant cette période, l'allaitement doit être suspendu pendant les deux semaines qui suivent l'injection. Lorsque le vaccin contre la rougeole doit être administré, il est nécessaire de respecter un intervalle minimum d’un mois entre les deux vaccinations. Néanmoins, en cas de départ imminent, les 2 injections peuvent être rapprochées, voire simultanées. Liste des médicaments mise à jour Vendredi 15 Avril 2022 Légende Médicament ayant des présentations disponibles sans ordonnance Quelles sont les contre-indications au vaccin contre la fièvre jaune ? La vaccination est contre-indiquée en cas d’ablation ou de dysfonctionnement du thymus et en cas de déficit immunitaire héréditaire ou acquis personne ayant eu une transplantation d’organe, infection à VIH/sida, si le taux de lymphocytes CD4 est inférieur à 200/mm3, lors de chimiothérapie anticancéreuse et pendant les 6 mois qui suivent son arrêt, pendant un traitement immunosuppresseur et les 3 mois qui suivent l’arrêt, certaines maladies rares exposant à une baisse de l’immunité. La vaccination est possible chez les personnes âgées, mais elle n'est faite qu'après une évaluation de ses bénéfices et de ses risques selon l'état de santé du patient. Les personnes souffrant de drépanocytose non traitées ou traitées par hydroxycarbamide HYDREA, SYKLOS peuvent être vaccinées. Lorsque la vaccination ne peut être faite, les voyages dans les zones où sévit la maladie sont formellement déconseillés. Néanmoins, en cas de contre-indication, le médecin ou le centre de vaccination agréé remet deux certificats au voyageur. Le premier explique la raison de la contre-indication en français, en anglais et, si possible, dans la langue du pays visité. Le deuxième est placé dans le carnet de vaccination international et indique qu'il existe une contre-indication au vaccin. Les autorités sanitaires du pays visité peuvent néanmoins imposer des mesures d'isolement ou de surveillance pendant cinq jours après l’arrivée. Les donneurs de sang ne doivent pas donner leur sang durant les quatre semaines qui suivent la vaccination. Le Monde Afrique La plus grande unité de production d’Afrique sera opérationnelle en 2018, à Diamniadio, à l’est de Dakar. Fin 2018 sortira de terre la plus grande unité de production de vaccins contre la fièvre jaune d’Afrique. Ce projet, nommé Africamaril, d’un coût total de 23 millions d’euros plus de 152 millions de francs CFA est cofinancé par l’Agence française de développement [AFD, partenaire du Monde Afrique], la Banque islamique de développement et l’Etat du Sénégal. Le bâtiment de 3000 m2 s’élèvera à Diamniadio, à l’est de Dakar. Pour André Spiegel, administrateur général de la Fondation Institut Pasteur de Dakar et médecin épidémiologiste, il y a un souhait de continuer cette mission » de production de vaccins et de sensibilisation. Aujourd’hui, 90 % des cas de fièvre jaune sont détectés sur le continent africain. Dans quel contexte sanitaire arrive le projet Africamaril ? C’est un contexte qui est le même depuis des années. A la Fondation Pasteur de Dakar, nous sommes un organisme préqualifié qui nous autorise à vendre à des organismes internationaux comme l’Unicef des doses de vaccins contre la fièvre jaune et nous avons ce souhait de continuer la lutte. Notre fondation privée non lucrative vend ses vaccins et réinvestit les bénéfices dans des actions de santé publique. Lire aussi La mémoire délirante de la fièvre jaune Les chiffres de l’OMS parlent de 508 millions de personnes exposées au virus dans 34 pays en Afrique. Nous n’avons pas de statistiques fines, mais on estime environ 130 000 cas par an et 44 000 décès. Cette maladie est transmise par les moustiques et n’est pas strictement humaine, les singes étant des amplificateurs de la maladie, ce qui ne nous permet pas de l’éradiquer. Les symptômes arrivent tardivement, la maladie donne de la fièvre, s’attaque au foie, détruit les facteurs de coagulation et crée des fièvres hémorragiques. Il n’y a pas de thérapie après le déclenchement de la maladie. Le vaccin contre la fièvre jaune est l’un des plus efficaces qui existe en une injection. En Afrique, l’un des problèmes est le déplacement long des populations rurales vers les centres de vaccination. Il suffit d’une vaccination à l’âge de 9 mois pour avoir une immunité qui durera très longtemps, à vie. Pourquoi manquons-nous de doses aujourd’hui ? Nous sommes en manque car il y a peu d’unités de productions [quatre unités existent actuellement au Sénégal, en France, au Brésil et en Russie] et les producteurs qui rentrent dans le système doivent acquérir un savoir-faire compliqué. C’est un vaccin vivant pour lequel l’œuf est le milieu de culture. C’est une production extrêmement manuelle, où on injecte le virus atténué sur un embryon de poulet et où, à la fin du processus, on doit encore avoir un vaccin vivant stérile et atténué, alors que l’on travaille sur œuf, avec un procédé manuel extrêmement important, et qu’on ne peut ni filtrer, ni irradier pour lever les bactéries. Et il peut arriver qu’un producteur de vaccin ait un problème sur sa chaîne et arrête sa production pendant quelque temps. Les besoins sont importants il faut vacciner la population de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, ce qui explique cette nécessité de disposer d’un nombre de vaccins supérieur à celui que l’on a actuellement. Et c’est un vaccin conçu pour la santé publique, avec des marges qui ne sont pas aussi élevées comme d’autres vaccins, comme celui de la grippe. A combien s’élève la production mondiale actuelle de vaccins, et à combien s’élèvera-t-elle avec la nouvelle unité de production ? Les chiffres sont confidentiels, nous ne partageons pas nos données avec les autres unités de production. Mais disons actuellement, les besoins annuels sont à 30 millions de doses, et cela évoluera. L’OMS a développé ses campagnes préventives de vaccination, et il faudra alors plus de doses que ce chiffre de base. C’est assez difficile, car autant sur le taux de natalité, on arrive à estimer les besoins, mais pour faire ce rattrapage ça dépend de la situation de chaque pays. L’OMS souhaiterait dans les années à venir 50 à 60 millions de doses pour remettre à niveau les unités de vaccination où les vaccinations n’étaient pas forcément bien faites. En ce moment en Afrique, il y a des services qui n’arrivent pas à assurer plus de 60 % à 70 % de la vaccination. Actuellement, notre unité de production produit 5 millions de vaccins par an avec un maximum de 10 millions. Fabriquer des vaccins en Afrique est plus astreignant qu’ailleurs. On est tributaire de l’étranger, nos œufs viennent d’Allemagne. Certaines maintenances de nos équipements doivent se faire en France ou en Allemagne. Avec la nouvelle unité de production, on vise une production annuelle de 10 à 15 millions de vaccins avec une capacité maximale de 30 millions. Pourquoi cette nouvelle unité de production s’installe au Sénégal ? Où vouliez-vous qu’on s’installe ? La Fondation Institut Pasteur de Dakar produit des vaccins contre la fièvre jaune depuis 1937, nous nous installons dans le pays où on travaille. Notre unité actuelle a 25 personnes, et à l’exception d’une, toutes sont sénégalaises. Le savoir-faire est ici. Et la nouvelle unité de vaccins comptera environ 70 personnes, dont les trois quarts seront des techniciens de laboratoire. L’AFD nous fait un prêt pour financer le projet à hauteur de 6,5 millions d’euros, l’Etat du Sénégal nous prête une autre partie sous forme de subventions et la Banque islamique est un prêt souverain, fait à l’Etat du Sénégal et que l’Etat nous rétrocède. Le président Macky Sall nous soutient et a vu l’intérêt de garder cette compétence au Sénégal et d’en acquérir d’autres pour plus tard, nous permettre de développer d’autres types de vaccins Laurann Clémentcontributrice Le Monde Afrique, Dakar Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Dans la ville nouvelle de Diamniadio, à quarante kilomètres à l’est de Dakar, les travaux pour la construction d’une usine de fabrication de vaccins anti-Covid ont débuté depuis plusieurs mois. Chaque jour, à l’ombre des baobabs et des grues du pôle urbain encore en chantier, les fondations de l’industrialisation pharmaceutique sénégalaise deviennent un peu plus robustes et réelles. Le projet, baptisé Madiba pour Manufacturing in Africa for disease immunisation and building autonomy fabrication de vaccins en Afrique et renforcement de l'autonomie », en français, est mené par la fondation Institut Pasteur de Dakar. Il est soutenu depuis l’été 2021 par de nombreux acteurs, dont le laboratoire BioNTech, l’Union européenne UE, l’Agence française de développement AFD ou encore les centres de contrôle et de prévention des maladies en Afrique CDC Africa.À LIRE AUSSI Covid-19 avant de vacciner les enfants, on pourrait commencer par les pays pauvresCe vendredi 18 février, un autre partenaire d’envergure est venu se greffer au projet. L’Organisation mondiale de la Santé OMS a annoncé, lors du sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine à Bruxelles, que le Sénégal ainsi que cinq autres pays du continent Égypte, Nigeria, Tunisie, Kenya et Afrique du Sud recevraient toute la technologie nécessaire pour fabriquer des vaccins à ARN messager. Un projet historique, alors que les pays du continent africain importent jusqu’ici près de 99 % de leurs besoins en la confiance Produire des vaccins va permettre aux pays africains d'acquérir une souveraineté et une sécurité sanitaire », se réjouit le docteur Amadou Sall, administrateur général de la fondation Institut Pasteur de Dakar. L’usine basée au pays de la Teranga mise sur la production de 300 millions de doses par an et devrait débuter son activité d’ici le troisième trimestre de l’année 2022. À terme, il est prévu qu'elle puisse aussi fabriquer d’autres vaccins utiles pour le continent, dont celui contre la fièvre jaune. Mais dans un futur plus proche, d’autres espèrent que l’implantation d’une usine de production locale de vaccins puisse redonner confiance à une population méfiante et peu vaccinée. D’après les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l’Action sociale sénégalais, seuls 1,5 million de personnes sont entièrement vaccinées. Soit à peine 6 % de la population. Cela fait des mois que nous avons suffisamment de doses de vaccins, mais la population est réticente », commente Ousseynou Badiane, coordonnateur national de la vaccination et directeur du programme élargi de vaccination du Sénégal, indiquant que plusieurs millions de doses de vaccins données ont été jetées ces derniers mois 200 000 doses rien qu’au mois d’octobre, faute de candidat à la vaccination. La réticence vient surtout du fait que ces vaccins sont produits à l’étranger assure le médecin. Je crois sincèrement que l’implantation d’une usine de fabrication de vaccins anti-Covid au Sénégal peut apaiser les esprits et réinstaurer une certaine confiance. » Un avis que partage Serigne Sy, major du centre de santé Gaspard Camara dans le quartier de Grand Dakar. Les gens auront davantage de confiance en ce vaccin puisqu’il sera fabriqué ici au Sénégal, par des médecins sénégalais », jure-t-il alors que le Sénégal dispose déjà de quatre vaccins disponibles Johnson et Johnson, Sinopharm, Pfizer et AstraZeneca, que les personnes peuvent choisir au moment de la verte de vaccination en main, Diarry, 23 ans, vient tout juste de recevoir la seule et unique dose du vaccin Johnson & Johnson au centre de santé Gaspard Camara. Obligée » à la vaccination par un voyage à l’étranger, la jeune femme regrette d’avoir été contrainte à la vaccination. Je n’ai pas du tout confiance à cause des rumeurs qui circulent, confie-t-elle, expliquant se méfier des vaccins fabriqués en Occident. On nous a donné le vaccin AstraZeneca seulement une fois que les Européens n’en ont plus voulu… »Inédit en AfriqueComme une majorité de pays dans le monde, le Sénégal n’a pas été épargné par le flot de fausses nouvelles qui a inondé les réseaux sociaux depuis le début de la pandémie. La production locale de vaccin ne va certainement pas tout régler, ajoute le docteur Ousseynou Badiane. On a encore de gros défis relatifs à la communication, pour contrer les fausses nouvelles, mais aussi sur la question de l’acceptation de la vaccination alors que la maladie est moins perçue en Afrique qu’en Europe par exemple ». De son côté, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses au CHNU Centre hospitalier national universitaire de Fann à Dakar appelle à la mise en place d’une politique nationale et internationale de lutte contre les fausses nouvelles. Une telle réticence face aux vaccins en Afrique est inédite. Les réseaux sociaux y sont pour beaucoup, constate celui qui est aussi le président du comité scientifique du Covid-19 auprès du ministère de la Santé. Aujourd’hui, on oppose un certain mépris à ceux qui véhiculent et croient ces fausses informations. Mais je pense qu’il ne faut rien laisser passer et continuer dans la démarche de l’explication, de la vulgarisation ».À LIRE AUSSI Levée des brevets sur les vaccins Covid "La France pourrait en fabriquer à moindre coût"Reste que la fabrication de vaccins en territoire sénégalais se fait en étroite collaboration avec le laboratoire allemand BioNTech, sans qu’il y ait une levée des brevets sur les vaccins anti-Covid. Le groupe pharmaceutique a d’ailleurs développé un laboratoire dans des conteneurs qu'il compte envoyer aux six pays nommés par l’OMS sous forme de kits à assembler. Il s’agit d’un partenariat de confiance où les intérêts de BioNTech ainsi que les nôtres sont préservés », résume Amadou Sall qui n’ira pas plus loin dans les explications, préférant le pragmatisme à la polémique ». Nul doute néanmoins qu’une telle collaboration puisse être sujette à de nombreuses spéculations sur la Toile sénégalaise. Avant même que les horreurs résultant de la dernière épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest ne commencent à s'estomper de nos mémoires, le virus Zika a émergé comme un risque majeur pour la santé à l'échelle mondiale. Depuis, il occupe des chercheurs et des médecins en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Et pourtant, le taux de mortalité provoqué par un autre virus, la fièvre jaune, grimpe encore plus Afrique du Sud-Ouest, l'Angola subit une grave épidémie de fièvre jaune, la première en trente ans. Depuis l'émergence du virus, en décembre dernier, à Louanda, la capitale de l'Angola et la ville la plus peuplée du pays, il a causé la mort de 293 personnes et probablement infecté 2 267 autres personnes. Le virus s'est propagé dans six des dix-huit provinces du pays. Des voyageurs ayant contracté le virus l'ont introduit en Chine, en République démocratique du Congo et au Kenya. La Namibie et la Zambie sont sur un pied d' virus de la fièvre jaune est transmis par Aedes aegypti – le même moustique qui transmet le virus Zika. Les symptômes de la maladie englobent la fièvre, des douleurs musculaires, des migraines, des nausées, des vomissements et de la fatigue. Au moins, la moitié des patients développant une forme sévère de la fièvre jaune et laissés sans traitements décèdent en l'espace de dix à quatorze bonne nouvelle reste cependant que, contrairement à Zika ou à Ebola, la fièvre jaune peut être contrôlée grâce à un vaccin efficace, qui confère une immunité à vie dans le mois qui suit son administration. Et, en effet, la vaccination forme le cœur du Plan d'intervention nationale de l'Angola, lancé au début de l'année dans le but d'administrer le vaccin de la fièvre jaune à plus de 6,4 millions d'habitants de la province du Louanda. Jusqu'ici, près de 90 % de la population cible a été vaccinée grâce, en grande partie, à l'Organisation mondiale de la santé, au Groupe international de coordination pour l'approvisionnement en vaccins et à d'autres pays, y compris le Soudan du Sud et le Brésil qui, ensemble, ont distribué 7,35 millions de doses du campagnes massives de vaccination ont endigué la propagation de la fièvre jaune. Mais pour enrayer l'épidémie, la vaccination doit continuer non seulement à Louanda, où un autre 1,5 million de personnes risquent l'infection. Elle doit aussi englober les autres provinces touchées. Ce qui constituera un défi coût des vaccins est l'un des principaux problèmes. En 2013, chaque dose du vaccin de la fièvre jaune coûtait 0,82 dollar en Afrique – un prix qui n'est pas à la portée de la majorité des pays en développement. Une étude réalisée en 2015 par Médecins sans frontières a montré que, de nos jours, le vaccin est soixante-dix fois plus cher qu'il ne l'était en qui est pire encore, c'est que même si les pays ont les moyens de se le procurer, il existe de sérieux problèmes au niveau de l'approvisionnement. L'institut Pasteur de Dakar, au Sénégal, l'un des seuls quatre centres de fabrication des vaccins contre la fièvre jaune dans le monde, produit environ dix millions de doses par an et le procédé de fabrication est extrêmement difficile à répliquer à une plus grande échelle. De plus, l'institut Pasteur est sur le point d'interrompre sa production pour une rénovation qui durera cinq mois. Au cours de cette période, il sera incapable de produire plus de la situation devrait s'améliorer. L'institut Pasteur érige une nouvelle usine à environ 30 km de Dakar, à Diamniadio, ce qui devrait tripler la production d'ici à 2019. Un autre fabricant de vaccin contre la fièvre jaune, Sanofi Pasteur en France, est aussi en mode d'expansion de ses capacités de production. Les deux autres fabricants sont basés au Brésil et en en ce moment, les réserves sont restreintes. L'une des manières d'étirer les stocks actuels consisterait à administrer une fraction de la dose un cinquième de la dose normale. Il a été démontré qu'elle protège également contre la fièvre même cette mesure ne serait pas suffisante si le virus continue de se propager. Et, malheureusement, la forte densité des moustiques Aedes aegyptii dans les zones touchées signifie que les risques de transmission sont encore flambée du virus dans une région comme l'Asie, qui manque d'expérience dans la lutte contre les épidémies de fièvre jaune et qui n'a pas la capacité de fabriquer le vaccin, serait particulièrement difficile à maîtriser. Selon John P. Woodall, le fondateur du service de détection des maladies ProMED, si la fièvre jaune se répand dans des régions de l'Asie, au climat propice et où vit la même espèce de moustique, des centaines de milliers de personnes pourraient être infectées et éventuellement en mourir avant que les stocks de vaccin ne soient virus pourrait aussi atteindre l'Amérique, où sont abritées les espèces de moustiques Aedes qui constituent des vecteurs de transmission non seulement de la fièvre jaune, mais aussi de la dengue, de Zika et du Chikungunya. L'Organisation panaméricaine de la santé a déjà déclaré une alerte épidémiologique de fièvre jaune en Amérique aider à limiter la propagation de la fièvre jaune, les réglementations internationales de la santé exigent de toutes les personnes ayant voyagé dans les trente-quatre pays où la fièvre jaune est endémique de présenter un certificat de vaccination. Mais l'application de ces règlements dépend des capacités de chaque pays. Elle est donc loin d'être parfaite. Déjà, un total de neuf cas de fièvre jaune confirmés en laboratoire et importés d'Angola ont été signalés par les points focaux nationaux RSI en Chine. Les signalements d'infections par la fièvre jaune chez des voyageurs non immunisés revenant d'un pays où la vaccination contre la maladie est obligatoire font ressortir le besoin de renforcer l'application des normes de vaccination collabore étroitement avec plusieurs partenaires ainsi que le gouvernement angolais pour lutter contre l'épidémie actuelle. Mais, comme les experts de santé l'ont souligné, il reste beaucoup à faire. L'OMS doit maintenant convoquer un comité d'urgence pour coordonner une intervention internationale de plus grande envergure, mobiliser des fonds, augmenter rapidement la production du vaccin, ainsi que de mettre en place un comité permanent d'urgence» susceptible de traiter les crises futures de santé publique d'une manière plus rapide et plus efficace. © Project Syndicate 2016. Traduit de l'anglais par Pierre Castegnier. Avant même que les horreurs résultant de la dernière épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest ne commencent à s'estomper de nos mémoires, le virus Zika a émergé comme un risque majeur pour la santé à l'échelle mondiale. Depuis, il occupe des chercheurs et des médecins en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Et pourtant, le taux de mortalité provoqué par un...

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