pas de bébés à la consigne

lanouvelle WebTv des Ceméa. L'actualité des Ceméa en images et en vidéos. Voir également les reportages des contributions avant Congrès 2015 Grenoble . Voir le clip vidéo. La palmarès de l' édition du festival 2017 Avec« pas de bébés à la consigne », nous exigeons un Plan d’urgence pour un accueil de qualité en faveur de la petite enfance : 1 - création massive de nouvelles structures Alorsque le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées Damien Abad ne s’est toujours pas exprimé en direction des professionnels de la petite enfance, le collectif Pas de bébés à la consigne alerte les candidats aux élections législatives. Dans un communiqué publié hier, il exprime ses craintes sur la qualité Les bébés ne sont pas des sardines, pas de bébé à la consigne » : plusieurs rassemblements des personnels de crèches avaient lieu en France ce mardi 30 mars pour dénoncer la réforme des modes de garde, ont constaté des journalistes de l’AFP. Lille, Rennes, Le Mans, Toulouse, Pau, Perpignan, Marseille, Ajaccio, Lyon, Paris Environ500 personnes étaient présentes, hier jeudi à Montpellier, à la manifestation appelée par le collectif « Pas de bébé à la consigne! ». Cette manifestation, composée dans son immense majorité de professionnelles de la petite enfance faisait suite à la mobilisation du 11 mars. Ce collectif demande l’abrogation du décret «Morano » qui not angka dan not balok lagu pelangi pelangi. Un projet d'ordonnance, actuellement en consultation, apporte de nombreuses et importantes nouveautés en matière d'accueil de la petite enfance. Le principal objectif est de simplifier une série de normes et de règles - surface par enfant, catégories d'établissements, ratios d'encadrement, surnombres temporaires... Certains points ne sont pas encore tranchés. Le collectif "Pas de bébés à la consigne", qui avait appelé à manifester le 23 mai, a été reçu par la secrétaire d'État Christelle Dubos et estime avoir obtenu quelques avancées. Prévues par l'article 50 de la loi du 10 août 2018 pour un État au service d'une société de confiance Essoc, qui habilite le gouvernement à prendre "toute mesure relevant du domaine de la loi afin de faciliter l'implantation, le développement et le maintien de modes d'accueil de la petite enfance", les ordonnances correspondantes sont en cours de finalisation. Après avoir procédé à une large concertation et lancé quelques pistes qui n'ont pas manqué de susciter déjà des réactions voir notre article ci-dessous du 11 avril 2019, la direction générale de la cohésion sociale DGCS a diffusé une version très avancée du texte. Celle-ci reste toutefois provisoire et soumise à une nouvelle concertation jusqu'au 15 juillet. Une amélioration du service rendu aux parents Le projet d'ordonnance apporte plusieurs innovations importantes. Certaines font plutôt consensus, dans la mesure où elles doivent améliorer la qualité du service rendu aux enfants et aux parents. C'est le cas de l'amélioration du maillage territorial des établissements d'accueil du jeune enfant Eaje, déjà bien avancé avec l'instauration des schémas départementaux de services aux familles, lancés en 2014. Ceux-ci seront désormais inscrits dans la loi et les commissions départementales de l'accueil de jeune enfant seront remplacées par des comités départementaux des services aux familles. Il est également prévu de porter au niveau législatif la mise en œuvre et le respect de la "Charte nationale pour l'accueil du jeune enfant". L'information des parents sera renforcée par la transformation des relais assistantes maternelles RAM en relais petite enfance RPE avec une vocation plus large. Après diverses affaires sordides, il est aussi prévu de "généraliser le contrôle des antécédents judiciaires des professionnels de l'accueil du jeune enfant et de l'étendre aux garderies et entreprises de garde à domicile. Ce contrôle devra être aussi accessible aux parents employeurs via une procédure simple" ce qui pourrait poser quelques problèmes constitutionnels. Des dérogations pour les horaires atypiques Un volet sur l'inclusion des enfants malades ou handicapés est par ailleurs prévu, avec en particulier la mise en œuvre d'une "systématisation de l'accompagnement à la santé". Il est notamment envisagé de systématiser le recours à un référent santé qui ne sera pas forcément un médecin, mais pourra être une infirmière pour les micro-crèches et les maisons d'assistantes maternelles. S'il répond aux attentes de certains parents, le développement de l'accueil occasionnel et des horaires atypiques pourrait toutefois susciter des réticences chez les professionnels. Il est en effet prévu - à titre expérimental et pour cinq ans - la possibilité de déroger au taux d'encadrement réglementaire lors de l'arrivée et du départ des enfants aujourd'hui, au moins deux professionnels présents. Dorénavant, un seul professionnel pourrait accueillir, dans tous les Eaje, jusqu'à quatre enfants en horaires atypiques, mais pour une durée ne pouvant excéder deux heures. Droits renforcés pour les assistantes maternelles Du côté des professionnels, l'ordonnance s'attache notamment à améliorer la situation des assistantes maternelles - secteur dans lequel les candidates se font plus rares - à travers diverses mesures légalisation de l'exercice dans un tiers-lieu en l'occurrence les maisons d'assistantes maternelles, qui devient un mode d'exercice de droit commun et non plus dérogatoire, extension aux assistantes maternelles de l'accès à la médecine du travail et droit au chômage en cas de démission forcée pour non-respect de l'obligation vaccinale par les parents. L'ordonnance prévoit aussi d'instaurer davantage de passerelles entre les métiers et les établissements, mais aussi de rendre obligatoire, à titre expérimental, des temps d'analyse des pratiques, sous la houlette d'un intervenant extérieur, dans les crèches, les micro-crèches et les MAM. Une autre mesure risque d'être moins consensuelle elle prévoit de faciliter les remplacements, notamment en incitant aux mutualisations en Eaje et en clarifiant les règles applicables. Dans les MAM, le texte prévoit d'autoriser jusqu'à six assistantes maternelles travaillant dans une même MAM, avec un maximum instantané de quatre professionnelles et seize enfants. En outre, chaque assistante maternelle serait autorisée à accueillir exceptionnellement un ou deux enfants supplémentaires parmi ceux habituellement accueillis, mais dans la limite de seize enfants accueillis simultanément. Surface, encadrement l'épineuse question des normes L'objectif principal fixé par la loi d'habilitation était clairement de simplifier un certain nombre de normes et de règles, afin de faciliter la création de mode de garde collectifs, qui a nettement marqué le pas au cours de la dernière convention d'objectifs et de gestion de la Cnaf voir notre article ci-dessous du 2 avril 2019. Pour les porteurs de projets et les gestionnaires, le texte prévoit ainsi d'expérimenter un dispositif de guichet unique, la CAF, la PMI et la commune se chargeant alors de l'ensemble de l'instruction et des échanges entre institutions. Mais le sujet le plus conflictuel concerne, bien entendu, la révision des normes. Il ne devrait pas y avoir de problème - du moins pour les Eaje publics - sur la mesure prévoyant de créer une norme nationale de 7 m2 de surface minimale par enfant, dans la mesure où il s'agit déjà de la norme communément appliquée par les services de PMI. En revanche, le texte prévoit de déroger à la règle des 7 m2 par enfant pour descendre à 5,5 m2 dans les communes "densément peuplées", à condition toutefois que le lieu dispose d'une surface minimale de 20 m2 sous forme d'un espace intérieur ou extérieur dédié à la motricité. Dans le même esprit, mais sans doute moins conflictuel, le texte prévoit de réduire les effets de seuil en ramenant la classification à cinq catégories micro-crèche, petite crèche jusqu'à 25 places, moyenne crèche 26 à 40 places, grande crèche 41 à 60 places et très grande crèche 61 places et plus. Enfin, sur les ratios d'encadrement, le texte proposé abandonne la distinction traditionnelle entre les enfants qui marchent et ceux qui ne marchent pas. À ce stade, il ne tranche pas, mais propose une alternative soit un taux différent en fonction de l'âge des enfants avec un adulte pour cinq enfant jusqu'à 18 mois au lieu de 15 mois comme envisagé initialement, soit un taux unique d'un professionnel pour six enfants, quel que soit leur âge. Le texte propose également un choix alternatif, à trancher dans le texte définitif, pour les surnombres temporaires d'enfants en Eaje soit la possibilité d'accueillir simultanément 20% d'enfants au-delà de la capacité autorisée à condition de ne pas dépasser un taux d'occupation hebdomadaire de 100% de la capacité d'accueil horaire autorisée ; soit la possibilité d'accueillir simultanément 15% d'enfants au-delà de la capacité autorisée, dans la limite de 20 heures par semaine réparties selon les besoins, mais sans obligation d'avoir un taux hebdomadaire en deçà de 100% de la capacité horaire autorisée. Pour les sorties, le texte prévoit, à titre dérogatoire, un encadrement d'un professionnel pour quatre enfants, mais pour une durée maximale de deux heures. Des réactions contradictoires Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le collectif "Pas de bébés à la consigne", très actif depuis la précédente réforme des normes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et qui regroupe toutes les organisations syndicales, a maintenu son appel à manifester le 23 mai. Des rassemblements ont ainsi eu lieu dans près de 50 villes. Le collectif annonce "des centaines de crèches en grève" et manifestants à Paris, à Marseille, 800 à Toulouse, 700 à Lyon, 400 à Nantes, 300 à Nice et Montpellier... Le collectif conteste notamment "une surface d'accueil par enfant dans les grandes villes de 5,5 m2 alors que tous les acteurs s'accordent sur la nécessité d'au moins 7 m2 pour assurer des conditions de jeu et de vie favorables au développement des jeunes enfants". Il dénonce aussi "une augmentation de la capacité d'accueil des micro-crèches à au moins 16 enfants, au lieu de 10 aujourd'hui, alors qu'elles fonctionnent avec des dérogations importantes par rapport aux autres établissements, par exemple concernant les qualifications professionnelles" De son côté, la Fédération française des entreprises de crèches FFEC, qui représente les crèches privées, "appelle le gouvernement à ne pas détruire de crèches". À l'inverse du collectif, hostile aux dérogations, la FFEC s'inquiète de la norme nationale de 7 m2 par enfant, qui doit "remplacer la surface minimale constatée actuelle de 6 m2 par enfant [...], détruisant ce faisant places de crèches d'un trait de plume". Pour donner ce chiffre, la FFEC s'appuie sur une "estimation" portant sur un échantillon de 311 micro-crèches privées. La Fédération estime également qu'un taux unique d'un professionnel pour six enfants l'une des deux hypothèses envisagées "nécessiterait une dépense supplémentaire d'au moins cinq cent millions d'euros". Des précisions ministérielles Reçu à l'issue de la manifestation parisienne par Christelle Dubos, la secrétaire d'État auprès d'Agnès Buzyn, "Pas de bébés à la consigne" annonce avoir obtenu des éclaircissements ou des avancées sur certains points. Dans un communiqué du 24 mai, il explique ainsi avoir obtenu le maintien du ratio 40/60 dans l'encadrement des crèches 40% de professionnels diplômés d'État puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants, infirmiers, psychomotriciens, auxiliaires de puériculture. La modification de ce ratio ne figurait toutefois pas dans le projet d'ordonnances, mais le collectif continue de plaider pour un ratio 50/50. Le collectif a également rappelé son attachement à la norme de 7 m2 par enfant "en tout point du territoire", écartant ainsi le projet de dérogation à 5,5 m2 dans les zones à forte pression foncière qui, selon le communiqué, concernerait 604 communes pour près de 23 millions d’habitants. Il s'est par ailleurs prononcé pour la norme à 12 enfants dans les micro-crèches, qui constitue "le maximum acceptable, compte-tenu du cadre dérogatoire des micro-crèches concernant les qualifications et de leur financement Paje qui défavorise la mixité sociale en leur sein". Enfin, sur "l'accroissement du surbooking" dérogations temporaires aux capacités maximales d'accueil, le collectif a entendu l'argument de la secrétaire d'État, selon lequel l'objectif est d'abord de pallier des situations urgentes et inattendues de manque de personnel ou de répondre à un besoin urgent des familles. Mais, "si telle est l'intention, cela requiert que le projet soit réécrit dans ce sens et non dans celui d'une optimisation des taux de fréquentation des crèches au détriment de la qualité d'accueil des enfants". Pour le reste, Christelle Dubos a confirmé les différentes options qui restent ouvertes dans le cadre de la concertation, notamment sur les ratios d'encadrement. De nombreuses crèches seront en grève demain jeudi 11 mars 2010. Une journée nationale d'action et de grève est lancée par le collectif "pas de bébé à la consigne" pour exiger un véritable plan d'urgence pour un accueil de qualité de la petite enfance. Voici les revendications de ce collectif ======================================== "Les tout-petits ont besoin de beaucoup d'attention pour grandir tranquillement, expérimenter le monde, pour devenir des adultes autonomes et épanouis. Nous craignons de ne plus pouvoir disposer demain de la meilleure disponibilité pour vos enfants et de ne plus répondre à votre attente. En effet des projets gouvernementaux inquiétants, concernant les crèches notamment, se profilent. Déjà il est imposé aux établissements de 60 berceaux d'accueillir 66 enfants dans les mêmes locaux, certains jours de la semaine. Demain ce chiffre sera porté à 72, avec les mêmes contraintes horaires et pas plus de moyens matériels ni de personnels. Augmenter le nombre de places en crèche est indispensable mais pas dans n'importe quelles conditions, pas n'importe comment et pas au détriment de la qualité de l'accueil des enfants présents. Parallèlement il est prévu moins de personnes diplômées1 auprès des enfants les professionnels les plus qualifiés passeraient de 50% à 40% de l'effectif. D'autres mesures en cours d'adoption ne garantissent déjà plus la qualité de l'accueil individuel ou collectif les nouveaux jardins d'éveil » pourront accueillir des enfants de 2 à 3 ans avec un adulte s'occupant de 12 enfants voire plus, alors que ce taux est aujourd'hui d'un adulte pour 8 enfants du même âge en crèche ; les assistantes maternelles agréées peuvent désormais s'occuper de 4 enfants au lieu de 3, et leur temps de formation initiale va être réduit de 60 à 30 heures. Il est clair que ces mesures remettent en cause la qualité de l'accueil. Nous voulons continuer à - accueillir l'enfant et ses parents avec attention et respect, - prendre le temps d'une relation individualisée avec l'enfant, - avoir une équipe formée disposant des compétences appropriées soin, éducation, éveil, sécurité affective, alimentation, hygiène, etc., sous la responsabilité d'une personne qualifiée et d'expérience, - organiser les réunions indispensables à la réflexion sur le travail de l'équipe, - répondre aux besoins spécifiques des enfants et de leurs parents rencontrant des situations particulières handicap, difficultés sociales, psychologiques ou économiques, horaires atypiques, ... Les financements actuels sont largement insuffisants pour couvrir tous les besoins. Les mesures prises et en prévision ne répondent qu'à une logique d'économies proposer plus de places en rognant sur l'existant. Le gouvernement a décidé par ailleurs d'inclure les modes d'accueil de la petite enfance dans le champ de la directive Services » ex-Bolkenstein. A terme les modes d'accueil seront mis en concurrence au profit du secteur marchand et les subventions publiques aux établissements risquent d'être supprimées. Les 200 000 places d'accueil annoncées par le gouvernement ont bien peu de chances de voir le jour ! C'est ensemble que nous sauvegarderons la qualité d'accueil des enfants, leur éveil, leur sécurité physique et affective. Nous vous appelons à participer avec nous à la journée nationale d'action et de grève du jeudi 11 mars pour le retrait du nouveau décret sur l'accueil collectif et pour exiger un véritable plan d'urgence pour un accueil de qualité de la petite enfance. Nous vous proposons de signer en ce sens une carte-pétition à l'adresse de Madame N. Morano, secrétaire d'Etat à la famille. Collectif Pas de bébés à la consigne » Mars 2010" ==================================== Si votre crèche est en grève et que vous recherchez une solution pour garder vos enfants, consultez les annonces de garde d'enfant et babysitting sur aladom. En ce mardi 14 janvier, ce ne sont pas des dessins d’enfants qui décorent la crèche de Beauzac. Ce sont des banderoles qui parent les murs extérieurs. On peut lire dessus pas de bébés à la consigne ! ». C’est ainsi que se manifeste le personnel de la crèche qui reste néanmoins présent pour s’occuper des enfants. Ces professionnelles rejoignent le mouvement national de grogne. Leurs revendications ne portent pas sur une revalorisation de leur salaire. Leurs inquiétudes mettent au centre la qualité d’accueil. Les professionnelles beauzacoises rappellent que "cette qualité d’accueil doit être actuellement garantie par 1 professionnel pour 5 enfants avant 18 mois et un professionnel pour 7 enfants ensuite en Etablissement d’Accueil du Jeune Enfant… ; 1 surface de 7 m2 par enfant garantie sur tout le territoire ; un accueil en surnombre limité à 110 % des inscrits en EAJE établissement d’accueil de jeune enfant ; la généralisation des temps d’analyse de la pratique au sein de tous les modes d’accueil ; l’élévation globale des niveaux de qualification des modes d’accueil individuel et collectif par la formation initiale et par la formation continue diplômante ; l’alignement du cout restant à charge des familles, sur la base du quotient familial, quel que soit le mode d’accueil. A Beauzac comme ailleurs, on fustige la réforme du gouvernement, à savoir "aucun progrès pour les taux d’encadrement et de professionnelles les plus qualifiées", "une surface de m2 par enfant pour des dizaines de milliers de jeunes enfants", "115% d’accueil en surnombre pendant 4 à 7 h tous les jours". "On ne peut se résigner à de telles propositions de la part du gouvernement", font savoir les professionnelles de la petite enfance de la crèche de Beauzac. Que les banderoles de la colère puissent être décrochées, c’est le voeu des professionnelles ! Des milliers de professionnel-le-s et de parents dans la rue avec Pas de bébés à la consigne » et un premier succès pour le printemps des modes d’accueil La journée de mobilisation du 28 mars 2019 pour un printemps des modes d’accueil a connu une pleine réussite elle a réuni des milliers de professionnel-le-s et de parents dans 40 villes de France 1500 à Paris, 500 à Toulouse, 600 à Nantes, 400 à Lyon et à Bordeaux, 350 à Nice, 300 à Montpellier, 200 à Tours, Grenoble, Bayonne,… et a donné lieu à la fermeture de centaines de crèches et de multi-accueils en France, tant publics que privés 75% à Grenoble, 100% à Carcassonne, 90% à Narbonne, 80% à Tours, 75% en municipal à Nice,… Une délégation de Pas de bébés à la consigne » a été reçue par des représentantes du cabinet de Madame Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé. Concernant le projet de réforme des modes d’accueil dans la suite de l’art. 50 de la loi ESSOC, la mobilisation se traduit par un premier succès le ratio de 40/60 concernant les qualifications requises auprès des enfants ne sera pas remis en cause et les professions du premier groupe ne seront pas modifiées. D’autres mesures en cours d’examen, dont la première trame est vivement préoccupante, telles que le taux d’encadrement des enfants, les modalités d’accueil en surnombre, les surfaces par enfant, la capacité des micro-crèches, ne sont pas encore arbitrées par le gouvernement. Un document devrait être présenté par le ministère dans le mois qui vient, indiquant les orientations qu’il aura retenues sur ces dispositions précises et sur l’ensemble du projet de réforme. Une concertation publique sera alors ouverte par le ministère sur cette base. Le collectif Pas de bébés à la consigne » a rappelé son opposition à diverses mesures jusque là évoquées par les services ministériels cf. notre information du 11 mars 2019 et a présenté ses vingt propositions pour un printemps des modes d’accueil, parmi lesquelles revenir à un ratio d’au moins 50% de professionnel-le-s les plus qualifié-e-s en EAJE, atteindre l’objectif d’un ratio moyen d’encadrement d’un professionnel qualifié pour cinq enfants en EAJE d’ici 2022, limiter les possibilités d’accueil en surnombre à 110% en EAJE et conserver les modalités actuelles de calcul sur la semaine, assurer une surface d’accueil de 7m2 par enfant sur tout le territoire, conserver la capacité d’accueil des micro-crèches à 10 enfants, etc. Ces vingt propositions sont désormais sur la table des négociations que nous appelons de nos voeux. Pas de bébés à la consigne » lancera un appel-pétition dans les tout prochains jours, afin d’amplifier le vaste mouvement engagé par les parents, les professionnel-le-s et les citoyen-ne-s. Et si cela s’avère nécessaire, nous appellerons à se remobiliser dans la rue pour une réforme qui ouvre véritablement un nouveau printemps des modes d’accueil. pasdebebesalaconsigne Passer au contenu “PAS DE BÉBÉ À LA CONSIGNE” “PAS DE BÉBÉ À LA CONSIGNE” Jeudi 28 mars 2019, une soixantaine d’agents, salariés, de la petite enfance étaient devant la Préfecture de Chambéry. Cet appel était à l’initiative du collectif “pas de bébé à la consigne” qui appelait à un mouvement national. Le collectif CGT petite enfance a organisé ce rassemblement afin de protester contre la réforme des modes d’accueil que le Gouvernement entend faire passer par voie d’ordonnances avant l’été 2019. Cette réforme va une fois de plus “plomber” la qualité d’accueil des enfants mais aussi les conditions de travail des Une grosse ambiance, des chants en pièce jointe les paroles, des pancartes pour montrer leur détermination et leur inquiétude Ces agents réunis provenaient de collectivités différentes Mairie de Chambéry, Communauté de communes Coeur de Savoie, communauté d’agglomération Arlysère, Belley, Annecy, St-Julien-en-Genevoy et d’ailleurs…. Les revendiquent POUR le bien-être et la sécurité des enfants, POUR des établissements d’accueil et un service public de qualité de la Petite Enfance, POUR l’accès des à la médecine du travail, POUR une politique ambitieuse de la Petite Enfance, véritable investissement pour l’avenir de nos enfants et de notre société Prochaine étape, le 1er Mai et la grève du 9 Mai. [googlepdf url=” width=”100%” height=”1200″] [googlepdf url=” width=”100%” height=”1200″] Partagez cet article, Choisissez votre Plateforme! Articles similaires Page load link

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