personne dans le monde ne marche du même pas

WhatsApp comme vous le savez déjà, permet de supprimer un message envoyé par erreur après envoi. Ce message peut-être supprimer pour vous seul, ou pour l'ensemble des personnes présentes Moralement ce sera plus facile pour tout le monde à plus long terme. Plus pragmatiquement, il est possible que votre ancien boss soit contacté par un futur employeur potentiel : mieux vaut ne pas le quitter dans un contexte conflictuel irrésolu. 6 – Zapper son pot de départ. Pas question, dans le même esprit, de zapper le pot de départ Personnedans le monde ne marche du. Personne dans le monde ne marche du même pas. 0 /5000 De:-Vers:-Résultats (Latin) 1: Copié! Personnedans le monde ne marche du même pas. 16 Jan 2022 RefrainPersonne dans le monde ne marche du même pas et comme la terre est ronde Il faut que tu fasses des choix sur les apparences et les références Le temps d'un instant réfléchir en not angka dan not balok lagu pelangi pelangi. Une petite pensée à Gary Coleman, décédé il y a peu, l'inoubliable petit Arnold de la série "Arnold et Willy", que j'ai suivi pendant des années dans ma tendre enfance !!! Et pour mémoire, les paroles archi connues du générique... allez ! Tout le monde chante en coeur !"Personne dans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas Les apparences et les préférences Ont trop d'importance Acceptons les différences C'est vrai, faut de tout tu sais Faut de tout c'est vrai Faut de tout pour faire un monde Personne dans la vie ne choisit sa couleur L'important c'est d'écouter son coeur Si celui qui te paraît différent Très bien, c'est le sien Tu as le tien et j'ai le mien ! Alors donnons-nous la main Personne dans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas Les apparences et les préférences Ont trop d'importance Acceptons les différences C'est vrai, faut de tout tu sais Faut de tout c'est vrai Faut de tout pour faire un monde Ce qui compte dans la vie c'est le bonheur Chacun de nous le trouve à son heure Tu veux le partager Alors c'est gagné N'attends pas demain Ici tout va pour le mieux On pourra tous être heureux" Toujours celle qu’on oublie. Qu’on n’invite pas. Qu’on n’écoute pas. Qui doit être bien banale et inintéressante pour que personne ne l’aime vraiment. Si ce texte te parle, cet article est pour toi. Le 25 octobre 2018 À toutes ces filles que personne n’aime vraiment. Pourquoi se dire personne ne m’aime » ? À toi qui manges toute seule, avec des écouteurs dans les oreilles, même si parfois y a rien dedans, mais ça donne l’illusion que tu es accompagnée. À toi qui sirotes ton café dans un coin de la fac, les yeux rivés sur ton téléphone à faire défiler la vie de gens qui ont l’air d’être plus aimés que toi. À toi qui relances toujours tes potes », qui as l’impression que tu es la pièce rapportée, l’éternelle cinquième roue du carrosse. Celle qu’on ne pense pas à inviter, celle qu’on ne rappelle pas si elle a du retard, celle qu’on ne relance jamais pour avoir la certitude de sa présence. Celle qui est sympa, oui, bien sûr, et le plus souvent prévenante, disponible, gentille, peut-être trop, tiens, c’est peut-être ça. À toi qui es gentille, toujours un mot pour les autres, toujours un service rendu, toujours dix minutes à offrir, mais qui as l’impression de passer ta vie en sens unique. À toi qui te plies en quatre pour les autres et qui as l’impression qu’on ne lèverait pas le petit doigt pour toi. À toi qui as l’impression que personne n’en a rien à foutre de toi. Que tu pourrais être là ou pas là, ça serait pareil. À toi qui as des rêves simples, des espoirs loin d’être vertigineux quelques amis sur lesquels compter, une relation amoureuse saine, un parcours qui t’épanouit. Et qui a l’impression que non, pas de ça pour toi, tu ne mérites même pas ça — cette base qui ne te semble pas si incroyable pourtant… J’ai des choses à te dire J’ai envie de te parler. Déjà parce que je te lis, je t’entends, je te vois. Tu as l’impression d’être plus grise que les murs tristes qui t’entourent, mais c’est loin d’être le cas. Je te vois, je sais que tu es là, je sais ce que tu vis. Peut-être que tu te dis que j’y connais rien, que je peux pas te comprendre, que je suis une cool kid des Internets avec mon mec cool, mon job cool, ma vie cool. Mais quand t’enlèves tout ça, quand t’enlèves ces dernières années que j’ai la chance incroyable d’avoir vécues, y a toi. Y a la Mymy de 20 ans qui grignote son panini sur un banc encore un peu humide de rosée froide, dans sa fac moche qui ne la mène nulle part, entourée de gens qui ont tous l’air d’avoir un endroit où aller. Y a la Mymy de 20 ans qui se cache dans des coins chelou pour fumer ses clopes, parce que quitte à être toute seule autant que personne ne la voie. Y a la Mymy de 20 ans qui se demande toujours ce que les gens pourraient bien lui vouloir, qui en est arrivée à se méfier quand on vient lui parler. Me parler ? À moi ? Ok, c’est quoi le piège ? Tu veux mes cours, tu veux une clope, tu veux un service, tu veux mon cul ? Parce que ne nous mentons pas, on sait tous les deux que ce n’est pas ma personne qui t’intéresse. Cette personne qui n’intéresse personne. C’est ça la meuf que je suis, que j’ai toujours été, même si j’ai appris à m’épanouir et à faire taire cette satanée voix. Il y a des gens qui t’aiment, et ils n’attendent que de te rencontrer Tu sais, hier j’ai enregistré un épisode vachement cool de The Boys Club que j’ai hâte de te faire écouter. L’invité a dit un truc qui m’a marquée. Il me racontait qu’enfant, puis ado, il n’était bien nulle part. Jamais le mec cool, jamais le mec populaire, jamais le mec rebelle, jamais le mec qui plaît. Le mec terne. Le mec qu’on oublie. Le mec qui est dans la bande, ouais, mais jamais son moteur, son coeur, pas le centre névralgique. Le mec qui chope pas, qui aime des trucs chelou que personne ne connaît, qui ne se reconnaît dans aucun des parcours qu’il contemple. Cet invité est maintenant super épanoui, 100% lui-même. Il a fait de ses passions chelou son métier, il mène une vie dont le lui » de 14 ans ne pouvait même pas rêver. Et quand je lui ai demandé ce qui avait changé, il m’a dit En fait je crois que chaque personne peut trouver des gens avec lesquels s’assembler. Moi aussi je peux m’assembler avec des gens, sauf qu’ils n’étaient pas là où j’étais. Puis j’ai fini par bouger, changer de pays, de ville, de potes, de métier. Et j’ai trouvé mes gens. Alors maintenant je m’assemble. » L’image m’a parlé. J’ai imaginé un petit triangle perdu au milieu de ronds et de carrés, persuadé que c’est lui l’anomalie, c’est lui le problème. Rêvant la nuit d’être un peu plus carré, un peu plus rond. Jusqu’à ce qu’il trouve ce qu’il n’osait même pas imaginer d’autres triangles. Qui n’attendaient que de lui ouvrir les bras. Ne plus penser pour oublier J’ai pensé à toi, et à moi, à cette meuf que j’étais, au fond à gauche de l’amphi, le plus près possible de la porte parce que parfois, tout me semblait si vain que je me barrais. À cette meuf qui n’osait ni parler, ni draguer, ni postuler, parce que à quoi bon. Autant rentrer chez moi et trouver n’importe quel moyen pour éteindre mon cerveau. Faire passer le temps avec des séries télé, des bouquins, de l’alcool, des errances, pour surtout ne pas penser au fait que personne ne m’aime vraiment. Si ces mots vibrent dans tes tripes, si t’as un peu envie de fermer l’onglet parce que c’est chiant de se voir décrite comme ça, attends deux secondes. J’ai bientôt fini, je veux juste te dire deux-trois trucs. Je t’aime, et je ne suis pas la seule Tu mérites d’être aimée. Tu mérites de trouver tes gens. Ils existent. Ils sont là, quelque part. Je sais que t’as l’impression que c’est trop tard. Que t’as assez donné. Que si c’était vrai, ça aurait dû marcher. Crois-moi il n’est pas trop tard. Dans ta poitrine, là, brûle le même feu sacré que tu admires chez les autres. Et au fond, tu le sais, je crois. Tu le sais parce que tu le sens crépiter, mais si, quand passe cette chanson qui te fout en vrac, quand tu sens son odeur dans le tram, quand tu n’arrives pas à dormir et que tu n’as personne à qui le dire. Il brûle, ton feu, c’est juste que les gens ne l’ont pas encore vu. Mais ils le verront. Tes gens le verront, ceux que tu finiras par trouver. Je te dis pas forcément de tout plaquer, de t’expatrier, de te tirer, je serais mal placée pour ça, moi qui n’ai jamais osé faire la moindre demande d’Erasmus. Si tu le sens, si ça te titille, si ça te taraude, fais-le ! Mais si ça ne fait pas crépiter ton feu, ne te force pas. Écoute. Écoute-toi. Qu’est-ce qui te fait vibrer ? Qu’est-ce qui te fait chanter, danser, pleurer, sauter, crier, courir, ressentir, vivre ? Suis ce fil d’Ariane. Pas à pas. Accorde-toi le droit d’écouter le feu qui brûle. Il te mènera, forcément, à ce qui te rend heureuse. T’es pas nulle. T’es pas morne. T’es pas terne. Peut-être que tes potes t’oublient, peut-être que tu t’es fait larguer comme une vieille chaussette, peut-être que t’en es à ton huitième refus de stage, à ton énième période de chômage. Peut-être que t’as plus la force. Que tu te dis, eh bien si le monde s’en fout de moi, qu’il m’oublie, j’arrête. Je baisse les bras. Je t’en supplie, ne fais pas ça. Ne laisse pas ton feu s’éteindre. De toute façon c’est impossible, il continuera à t’enfumer de l’intérieur, et tu sauras toujours, confusément, que t’as abandonné ces braises qui auraient pu tant te réchauffer. Je sais que c’est dur. Je suis désolée si ta vie ne ressemble pas à ce que tu imaginais, ce que tu espérais, à ce que l’enfant que tu étais dessinait avant de s’endormir. Mais elle peut y ressembler. Il n’est jamais trop tard. Le futur est toujours devant. Un pas en avant, puis un autre, et un jour t’y es. Tu regardes autour de toi. Tu lis des meufs qui pensent que personne ne les aimera. Tu te rends compte que t’as fini par apprendre à être aimée. Et que ça s’est fait si doucement que tu t’en es même pas rendue compte. Baisse pas les bras. Y a qu’une seule toi, c’est la plus précieuse des choses. Y a que toi qui peut être toi. Et le monde serait bien triste sans toi. Courage. Moi, je t’aime fort — il ne te reste plus qu’à découvrir toutes les autres personnes qui pourront elles aussi te le dire. À lire aussi Pourquoi c’est important d’envoyer de l’amour sur Internet PRÉSENTATION GÉNÉRALELa discrimination frappe au cœur même de ce que cela signifie d’être humain. Elle consiste à bafouer les droits d’une personne simplement à cause de son identité ou ses croyances. La discrimination est néfaste et elle perpétue les avons toutes et tous le droit d’être traités avec égalité, indépendamment de notre appartenance ethnique, notre nationalité, notre classe, notre caste, notre religion, nos convictions, notre sexe, notre langue, notre orientation sexuelle, notre identité de genre, notre âge, notre état de santé ou tout autre statut. Et pourtant, trop souvent, nous entendons les histoires déchirantes de personnes qui sont victimes de cruauté pour la seule raison qu’elles appartiennent à un groupe différent » de ceux qui se trouvent en position y a discrimination lorsqu’une personne ne peut pas jouir, au même titre que le reste de la population, de ses droits humains ou d’autres droits juridiques, en raison d’une politique, d’une loi ou d’un traitement établissant une distinction injustifiée. L’action d’Amnesty International est ancrée dans le principe de non-discrimination. Travaillant avec des populations du monde entier, nous luttons contre les lois et pratiques discriminatoires, afin de veiller à ce que chacun et chacune puisse jouir de ses droits en toute égalité. QUELS SONT LES MOTEURS DE LA DISCRIMINATION ?Toutes les formes de discrimination sont le fruit de préjugés fondés sur une conception de l’identité et reposent sur le besoin de s’identifier à un certain groupe. Cela peut entraîner des divisions, de la haine, voire la déshumanisation d’autres personnes en raison de leur identité de nombreuses régions du monde, les politiques du bouc émissaire et de la peur se multiplient. L’intolérance, la haine et la discrimination creusent un fossé de plus en plus profond dans les sociétés. Les politiques de la peur, portées par des dirigeants qui véhiculent un discours vénéneux, accusant telle ou telle catégorie d’être responsable des problèmes sociaux ou économiques, sèment la discorde parmi la gouvernements essaient de renforcer leur pouvoir et le statu quo en justifiant ouvertement la discrimination au nom de la morale, de la religion ou d’une idéologie. La discrimination peut être consacrée par le droit national, même lorsqu’elle bafoue le droit international c’est par exemple le cas de la criminalisation de l’avortement, qui prive les femmes, les filles et les personnes enceintes de services de santé dont elles seules ont besoin. Certains groupes sont parfois même perçus par les autorités comme plus susceptibles d’enfreindre la loi, simplement en raison de ce qu’ils sont, par exemple pauvres, autochtones ou noirs. CERTAINES DES PRINCIPALES FORMES DE DISCRIMINATIONDiscrimination raciale et ethniqueLe racisme existe dans tous les pays du monde. Il empêche systématiquement des personnes de jouir de l’ensemble de leurs droits humains, en raison de la couleur de leur peau, leur origine ethnique, leur ascendance y compris la caste ou leur nationalité. S’il n’est pas combattu, le racisme peut encourager des atrocités à grande échelle, comme le génocide de 1994 au Rwanda ou, plus récemment, l’apartheid et le nettoyage ethnique des Rohingyas au Inde, des membres de la communauté dalit sont la cible d’un vaste éventail d’atteintes aux droits humains perpétrées par des membres des castes dominantes. Ces crimes, parmi lesquels des viols en réunion, des homicides et des destructions de logements, ne font bien souvent pas l’objet d’enquêtes de la police et ne sont pas pris au sérieux, en raison des attitudes discriminatoires envers les International a également recueilli des informations sur la discrimination généralisée dont sont victimes des millions de Roms en Europe, qui sont notamment menacés d’expulsions forcées, harcelés par la police et dont les enfants sont soumis à une ségrégation dans les à l’égard des ressortissants étrangers, parfois appelée xénophobieLa discrimination à l’égard des ressortissants étrangers est généralement fondée sur des idées racistes ou sur un sentiment de supériorité et est souvent encouragée par des personnalités politiques cherchant des boucs émissaires pour les problèmes économiques et sociaux dans un 2008, l’Afrique du Sud a été le théâtre de plusieurs explosions de violence contre les personnes réfugiées, demandeuses d’asile et migrantes venant d’autres pays africains, qui ont notamment été la cible d’homicides et de pillages et dont les magasins ou commerces ont été brûlés. Dans certains cas, les violences ont été alimentées par les discours haineux de personnalités politiques qui ont qualifié les étrangers de criminels » et les ont accusés d’être un fardeau pour le système de discrimination a également été caractéristique de la réponse des autorités face aux personnes réfugiées et demandeuses d’asile dans d’autres régions du monde. De nombreuses personnes dans des pays accueillant des personnes réfugiées et demandeuses d’asile considèrent qu’il s’agit d’une crise, et des dirigeants ou personnalités politiques exploitent ces peurs en promettant, et parfois en adoptant, des politiques abusives et exemple, la Hongrie a adopté un ensemble de lois punitives en 2018, ciblant les groupes identifiés par le gouvernement comme soutenant les personnes réfugiées et migrantes. Les autorités ont également soumis des personnes réfugiées et demandeuses d’asile à de violents renvois forcés illégaux et à des mauvais traitements et ont placé en détention arbitraire les personnes essayant d’entrer sur le territoire Amnesty International, nous pensons qu’il ne s’agit pas d’un problème de chiffres. Il s’agit plutôt d’un problème de solidarité. Ce ne sont pas les personnes qui sont en cause, mais plutôt les raisons qui poussent ces personnes et ces familles à franchir des frontières et la réaction irréaliste et à courte vue des responsables pays érigent en infraction les actes sexuels entre adultes du même 10 pays, la peine maximale pour les rapports sexuels entre adultes du même sexe est la peine de Canada, le risque d’être victime de meurtre est quatre fois plus élevé pour les femmes autochtones que pour les d’un million de personnes dans le monde se sont mobilisées en faveur de la libération de Meriam Yehya Ibrahim en 2014. Cette chrétienne soudanaise avait été condamnée à mort par pendaison pour avoir abandonné sa religion. Discrimination contre les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées LGBTIPartout dans le monde, des personnes sont victimes de discrimination en raison des personnes qu’elles aiment, des personnes par lesquelles elles sont attirées ou de leur identité. Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées LGBTI risquent de subir un traitement injuste dans tous les aspects de leur vie, que ce soit en matière d’éducation, d’emploi, de logement ou d’accès aux soins de santé, et elles risquent d’être victimes de harcèlement et de certains pays, ces personnes risquent la prison, voire la mort, en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Par exemple, en octobre 2019, le ministre d’État pour l’Éthique et l’Intégrité d’Ouganda a annoncé que le gouvernement prévoyait d’imposer la peine de mort pour les relations sexuelles librement consenties entre personnes du même 2019, Amnesty International a démontré que les soldats homosexuels et transgenres en Corée du Sud étaient en butte à des violences, du harcèlement et une discrimination généralisée en raison de la criminalisation des relations sexuelles librement consenties entre hommes au sein de l’armée. L’organisation a également analysé les obstacles à l’accès aux opérations de réattribution sexuelle en Chine. Nous avons également fait campagne en faveur de l’autorisation des événements liés aux marches des fiertés dans des pays tels que la Turquie, le Liban et l’ est extrêmement difficile, voire impossible dans la plupart des cas, pour les personnes LGBTI de vivre en toute liberté et d’obtenir justice pour les atteintes dont elles sont victimes lorsque les lois ne sont pas de leur côté. Même lorsque ces lois ne leur sont pas défavorables, la stigmatisation et les stéréotypes dont font l’objet les personnes LGBTI les empêchent de vivre en tant que membres à part entière de la société et de bénéficier des mêmes droits et libertés que les autres personnes. C’est pourquoi les militantes LGBTI font campagne sans relâche en faveur de leurs droits pour le droit d’être libres de toute discrimination, d’être libres d’aimer qui bon leur semble, de faire reconnaître leur genre à l’état civil ou simplement d’être protégées des risques d’attaques et de ici pour de plus amples informations sur le travail d’Amnesty International en faveur des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées. Discrimination fondée sur le genreDans de nombreux pays, de toutes les régions du monde, des lois, des politiques, des coutumes et des croyances privent les femmes et les filles de leurs Arabie saoudite et en Iran, par exemple, des lois interdisent aux femmes de s’habiller comme elles le souhaitent, à Madagascar elles ne sont pas autorisées à travailler la nuit, en Guinée équatoriale, elles ne peuvent pas demander un emprunt sans la signature de leur mari. Dans de nombreux pays, des lois discriminatoires limitent le droit des femmes de divorcer, d’être propriétaires, de disposer de leur propre corps et d’être protégées du pour obtenir justice, des centaines de milliers de femmes et de filles descendent dans les rues pour réclamer le respect de leurs droits humains et exiger l’égalité des genres. Aux États-Unis, en Europe et au Japon, des femmes ont manifesté pour protester contre la misogynie et les violences, dans le cadre des manifestations du mouvement MeToo. En Argentine, en Irlande et en Pologne, des femmes se sont rassemblées pour réclamer la suppression de lois répressives sur l’avortement. En Arabie saoudite, elles ont demandé l’abolition de l’interdiction de conduire, et en Iran, elles ont exigé la fin du port obligatoire du dans le monde, des femmes et des filles ont été à la pointe de la lutte pour le malgré la formidable montée du militantisme féminin, la sombre réalité reste que de nombreux gouvernements dans le monde soutiennent ouvertement des politiques, lois et coutumes qui assujettissent et répriment les l’échelle de la planète, 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l’avortement reste soumis à de fortes restrictions ou est en pratique inaccessible, et quelque 225 millions de femmes n’ont pas accès à des moyens de contraception recherches d’Amnesty International confirment que bien que les réseaux sociaux permettent aux gens dans le monde entier de s’exprimer en participant à des débats, en nouant des contacts et en partageant, les entreprises et les gouvernements n’ont rien fait pour protéger les utilisateurs et utilisatrices des réseaux sociaux des violences en ligne, ce qui a poussé de nombreuses femmes à s’autocensurer voire à abandonner complètement ces les réseaux sociaux ont donné une plus grande visibilité dans certaines régions du monde aux appels lancés par des femmes pour l’égalité au travail, une question mise en lumière dans les appels réclamant une diminution de l’écart de rémunération lié au genre, qui est actuellement de 23 % à l’échelle mondiale. Non seulement les femmes à travers le monde sont moins payées, en moyenne, que les hommes, mais en outre elles sont plus susceptibles de travailler sans rémunération et d’occuper des emplois informels, dangereux et peu qualifiés. Ce phénomène est dû en grande partie aux normes sociales qui accordent une moindre valeur aux femmes et à leur violence liée au genre touche de façon disproportionnée les femmes, mais les responsables politiques continuent de ne tenir aucun compte de cette véritable crise en matière de droits humains. Étude de cas Les menstruations et les tabous qui les entourent Je suis indisposée. » Les Anglais ont débarqué. » Elle a ses ragnagnas. » Dans certaines parties du monde, la stigmatisation qui frappe les menstruations va bien au-delà de l’utilisation d’euphémismes. Des militantes ont été arrêtés ou interrogés pour avoir pris position et essayé de changer les Koirala, originaire du Népal, a eu ses premières règles à 11 ans. Non seulement elle a été bannie de chez elle pendant cinq jours, mais on lui a également interdit de toucher les hommes et les garçons de sa famille pendant 11 jours et d’entrer dans la cuisine pendant 19 fait maintenant partie d’un groupe d’étudiants d’Amnesty International qui tente de contrer les attitudes négatives concernant les menstruations. Nous faisons des vidéos, organisons des rassemblements et gérons des programmes locaux destinés aux garçons et aux filles dans les zones rurales. Lorsque nous entendons des enfants parler ouvertement de ces questions, c’est un moment de fierté pour nous. Au Népal, nous devons commencer à faire évoluer les mentalités au sujet des superstitions qui entourent les règles – et je pense que nous avons fait du bon travail jusqu’ici », a déclaré Samikshya. Discrimination fondée sur la casteLa discrimination fondée sur l’emploi ou l’ascendance également appelée discrimination fondée sur la caste est très répandue en Asie et en Afrique et touche plus de 260 millions de personnes. En raison de leur identité à leur naissance, les membres de ces groupes sont socialement exclus, économiquement défavorisés et soumis à des violences physiques et psychologiques. La discrimination fondée sur l’emploi ou l’ascendance est profondément ancrée dans la société. Elle se manifeste dans la vie quotidienne, dans les perceptions des cultures et coutumes, dans les structures sociales et économiques, dans l’éducation et l’emploi et dans l’accès aux services, aux opportunités, aux ressources et aux marchés. La discrimination est perpétuée de génération en génération et, dans certains cas, elle est profondément intériorisée, bien que certains pays aient adopté des lois et pris des mesures de discrimination positive pour lutter contre ce phénomène. Amnesty International est engagée à collaborer étroitement avec des partenaires faisant campagne en faveur des droits des personnes victimes de discrimination fondée sur l’emploi et l’ fondée sur le handicapNon moins d’une personne sur dix dans le monde souffre d’un handicap. Pourtant, dans de nombreuses sociétés, les personnes en situation de handicap sont stigmatisées, mises au ban de la société et traitées avec pitié et 80 % des personnes handicapées vivent dans des pays en développement. La grande majorité des personnes handicapées 82 % vit en dessous du seuil de pauvreté. Les femmes en situation de handicap sont deux à trois fois plus susceptibles d’être victimes de violences physiques ou sexuelles que les autres Kazakhstan, au titre de la législation actuelle, des milliers de personnes souffrant de déficiences intellectuelles et de problèmes psychosociaux ont été déclarées inaptes » au regard de la loi et confiées aux bons soins d’un tuteur. Dans le cadre de ce régime, elles ne peuvent pas exercer leurs droits ni contester la décision devant les International a également recensé de graves atteintes aux droits humains de personnes handicapées en Somalie, où elles sont soumises à des mariages forcés, des viols et des expulsions forcées. Étude de cas Lutter pour améliorer l’accessibilité au KirghizistanAu Kirghizistan, où les personnes handicapées sont qualifiées d’ invalides » et de malades », Goulzar Douichenova lutte constamment pour sa Douichenova est une femme kirghize qui a perdu l’usage de ses jambes dans un accident de la route. Elle se déplace maintenant en fauteuil roulant, mais vit dans une société dans laquelle les personnes handicapées sont victimes d’une discrimination quotidienne. L’une de ces formes de discrimination est le manque d’accessibilité, que ce soit pour aller chez le médecin ou prendre les transports se bat pour faire changer les choses. Elle consacre sa vie à lutter pour que les personnes handicapées puissent vivre dans la dignité. Les problèmes d’accessibilité auxquels elle est confrontée n’ont fait que renforcer sa détermination à réclamer une vie meilleure pour les autres et nous dit qu’on n’a pas le droit de s’exprimer, mais on le fait quand même. Je m’exprime quand même. Gulzar DuishenovaEn mars 2019, après des années de campagne menée par des militantes comme Goulzar, le président du Kirghizistan Sooronbaï Jeenbekov a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ouvrant ainsi la voie à l’intégration de 180 000 personnes en situation de handicap à la vie sociale et économique du pays. Si les personnes en situation de handicap et les personnes âgées vivent bien, toute la société vit bien. J’aimerais également dire haut et fort qu’aucune décision nous concernant ne devrait être prise sans nous », déclare Goulzar. LA SOLUTION QUE DEMANDE AMNESTY INTERNATIONAL ?Les gouvernements doivent Abroger les lois discriminatoires et libérer quiconque se trouve en prison à cause d’elles ;Protéger toutes les personnes, quelles qu’elles soient, de la violence ;Adopter des lois et des politiques encourageant l’inclusion et la diversité dans tous les pans de la société ;Prendre des mesures pour s’attaquer aux causes profondes de la discrimination, notamment en luttant contre les stéréotypes et les attitudes à la base de la discrimination. DOCUMENTS CONNEXES 176 pays de la planète sont désormais touchés par le Covid-19. Il apparaît clairement que la pandémie représente la plus grande menace que l’humanité ait eu à affronter depuis la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, la confiance dans la coopération internationale et les institutions multilatérales avait atteint un point historiquement bas ; c’est à nouveau le cas aujourd’hui. Si l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale avait pris de nombreuses personnes par surprise, ce ne fut pas le cas pour l’apparition du coronavirus en décembre 2019 la crise sanitaire était annoncée. Depuis des décennies, les spécialistes des maladies infectieuses alertent l’opinion publique et les dirigeants sur l’accélération du rythme des épidémies. La dengue, Ebola, le SRAS, H1N1 et Zika ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Depuis 1980, plus de 12 000 foyers ont été documentés. Des dizaines de millions de personnes dans le monde – tout particulièrement parmi les populations les plus démunies – ont été infectées et bon nombre d’entre elles sont décédées. En 2018, l’Organisation mondiale de la santé OMS a détecté pour la toute première fois des foyers de six de ses huit maladies prioritaires ». Nous ne pourrons pas dire que nous n’avions pas été prévenus. Même si notre attention est aujourd’hui prioritairement consacrée aux innombrables situations d’urgence générées par le Covid-19, nous devons réfléchir sérieusement aux raisons pour lesquelles la communauté internationale n’était pas préparée à une épidémie si inévitable. Ce n’est pourtant pas la première fois, loin de là, que nous sommes confrontés à une catastrophe mondiale. La Seconde Guerre mondiale s’explique en bonne partie par l’incapacité dramatique des dirigeants à tirer les leçons de la guerre de 1914-1918. La création des Nations unies et des institutions de Bretton Woods à la fin des années 1940 et au début des années 1950 a donné quelques raisons d’être optimiste, mais celles-ci ont été éclipsées par la guerre froide. En outre, les révolutions Reagan et Thatcher des années 1980 ont réduit la capacité des gouvernements à lutter contre les inégalités par la fiscalité et la redistribution, ainsi que leur capacité à fournir aux populations des services de santé et des services essentiels. La capacité des institutions internationales à réguler la mondialisation a été sapée précisément au moment où elle aurait été le plus utile. Les années 1980, 1990 et 2000 ont vu une augmentation rapide des mouvements transfrontaliers des biens commerciaux, des moyens financiers et des individus. L’accélération des flux de biens, de services et de compétences est l’une des principales raisons de la réduction de la pauvreté mondiale la plus rapide de toute l’histoire. Depuis la fin des années 1990, plus de 2 milliards de personnes sont sorties de la grande pauvreté. L’amélioration de l’accès à l’emploi, à l’alimentation, à l’assainissement et à la santé publique notamment grâce à la disponibilité des vaccins a ajouté plus d’une décennie d’espérance de vie moyenne à la population mondiale. Mais les institutions internationales n’ont pas su gérer les risques générés par la mondialisation. Les prérogatives des Nations unies n’ont pas été élargies, loin de là. Le monde est gouverné par des nations divisées qui préfèrent faire cavalier seul, privant les institutions censées garantir notre avenir des ressources et de l’autorité nécessaires pour mener leurs missions à bien. Ce sont les bailleurs de l’OMS, et non son personnel, qui ont lamentablement échoué à faire en sorte qu’elle puisse exercer son mandat vital de protection de la santé mondiale. L’effet papillon néfaste de la globalisation Plus le monde est connecté, plus il devient interdépendant. C’est le revers de la médaille, le Butterfly defect » de la mondialisation qui, s’il n’est pas corrigé, signifie inévitablement que nous allons être confrontés à des risques systémiques croissants et de plus en plus dangereux. Une touriste devant le Colisée, à Rome. L’Italie a enregistré le plus grand nombre de morts. Andreas Solaro/AFP La crise financière de 2008 a été l’une des illustrations les plus frappantes de ce phénomène. L’effondrement économique a résulté de la négligence dont les autorités publiques et les experts ont fait preuve dans la gestion de la complexité croissante du système financier mondial. Il n’est pas surprenant que l’insouciance de l’élite politique et économique mondiale ait coûté cher à ses représentants dans les urnes. Faisant campagne explicitement sur l’hostilité envers la mondialisation et les experts, les populistes ont pris d’assaut le pouvoir dans de nombreux pays. Enhardis par l’indignation du grand public, ils ont remis au goût du jour une tradition ancienne consistant à blâmer les étrangers et à tourner le dos au monde extérieur. Le président des États-Unis, en particulier, a rejeté la pensée scientifique et diffusé des fausses nouvelles, et s’est détourné des alliés traditionnels de Washington et des institutions internationales. Le nombre de personnes infectées augmentant rapidement, la plupart des responsables politiques reconnaissent désormais le terrible coût humain et économique du Covid-19. Le pire scénario envisagé par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies Centers for Disease Control est qu’environ 160 à 210 millions d’Américains seront infectés d’ici à décembre 2020. Jusqu’à 21 millions de personnes devront être hospitalisées et entre 200 000 et 1,7 million de personnes pourraient mourir d’ici un an. Les chercheurs de l’Université de Harvard estiment que 20 à 60 % de la population mondiale pourrait être infectée, et qu’entre 14 et 42 millions de personnes pourraient perdre la vie. Le niveau de la mortalité dépendra de la rapidité avec laquelle les sociétés sauront réduire les nouvelles infections, isoler les malades et mobiliser les services de santé, et de la durée pendant laquelle les rechutes pourront être évitées et contenues. Sans vaccin, le Covid-19 restera une force perturbatrice majeure pendant des années. Quelles catégories de la population mondiale seront le plus affectées ? La pandémie sera particulièrement préjudiciable aux communautés les plus pauvres et les plus vulnérables dans de nombreux pays, ce qui met en évidence les risques associés à l’accroissement des inégalités. Aux États-Unis, plus de 60 % de la population adulte souffre d’au moins une maladie chronique. Environ un Américain sur huit vit en dessous du seuil de pauvreté – plus des trois quarts d’entre eux ont du mal à boucler leurs fins de mois et plus de 44 millions de personnes aux États-Unis n’ont aucune couverture santé. La situation est encore plus dramatique en Amérique latine, en Afrique et en Asie du Sud, où les systèmes de santé sont considérablement plus faibles et les gouvernements moins aptes à répondre aux défis posés par l’épidémie. Ces risques latents sont aggravés par l’incapacité de dirigeants tels que Jair Bolsonaro au Brésil ou Narendra Modi en Inde à prendre la question suffisamment au sérieux. Les retombées économiques du Covid-19 seront considérables partout. La gravité de l’impact dépendra de la durée de la pandémie et de la réponse nationale et internationale qu’apporteront les gouvernements. Mais même dans le meilleur des cas, cette crise économique dépassera de loin celle de 2008 par son ampleur et son impact, entraînant des pertes qui pourraient dépasser 9 000 milliards de dollars, soit bien plus de 10 % du PIB mondial. Dans les communautés pauvres où de nombreux individus vivent à plusieurs dans une pièce prévue pour une seule personne et doivent travailler pour mettre de la nourriture sur la table, l’appel à la distanciation sociale sera très difficile, voire impossible à respecter. Dans le monde entier, alors que de plus en plus de personnes verront leurs revenus baisser, on assistera à une augmentation rapide du nombre de sans-abri et de personnes souffrant de la faim. Le bidonville de Mukuru Kwa Njenga à Nairobi. Le Covid-19 devrait être particulièrement dévastateur pour les pays pauvres. Simon Maina/AFP Aux États-Unis, un nombre record de 3,3 millions de personnes ont déjà demandé des allocations chômage ; en Europe, le chômage atteint également des niveaux record. Mais alors que dans les pays riches, un certain filet de sécurité existe encore, même s’il est trop souvent en lambeaux, les pays pauvres, eux, n’ont tout simplement pas la capacité de garantir que personne ne meure de faim. Les chaînes d’approvisionnement sont rompues du fait de la fermeture des usines et du confinement des travailleurs ; et les consommateurs sont empêchés de voyager, de faire des achats autres qu’alimentaires ou de s’engager dans des activités sociales. Il n’y a donc pas de possibilité de relance budgétaire. Et la marge de manœuvre en matière de politique monétaire est quasiment inexistante car les taux d’intérêt sont déjà proches de zéro. Les gouvernements devraient donc s’efforcer de fournir un revenu de base à tous ceux qui en ont besoin, afin que personne ne meure de faim à cause de la crise. Alors que ce concept de revenu de base semblait utopique il y a seulement un mois, sa mise en place doit maintenant se retrouver en tête des priorités de chaque gouvernement. Un Plan Marshall mondial L’ampleur et la férocité de la pandémie exigent des propositions audacieuses. Certains gouvernements européens ont annoncé des trains de mesures visant à éviter que leurs économies ne soient paralysées. Au Royaume-Uni, le gouvernement a accepté de couvrir 80 % des salaires et des revenus des travailleurs indépendants, jusqu’à 2 500 livres 2 915 dollars par mois, et de fournir une bouée de sauvetage aux entreprises. Aux États-Unis, une aide colossale de 2 000 milliards de dollars a été décidée, et ce n’est probablement qu’un début. Une réunion des dirigeants du G20 a également débouché sur la promesse d’un déblocage de 5 000 milliards de dollars, mais les modalités restent encore à préciser. La pandémie marque un tournant dans les affaires nationales et mondiales. Elle met en évidence notre interdépendance et montre que lorsque des risques se présentent, nous nous tournons vers les États, et non vers le secteur privé, pour nous sauver. La réaction économique et médicale sans précédent mise en œuvre dans les pays riches n’est tout simplement pas à la portée de nombreux pays en développement. Il en résulte que les conséquences seront beaucoup plus graves et durables dans les pays pauvres. Les progrès en matière de développement et de démocratie dans de nombreuses sociétés africaines, latino-américaines et asiatiques seront remis en cause. Cette pandémie mondiale aggravera considérablement non seulement les risques climatiques et autres, mais aussi les inégalités au sein des pays et entre eux. Un plan Marshall global, avec des injections massives de fonds, est nécessaire de toute urgence pour soutenir les gouvernements et les sociétés. Contrairement à ce qu’ont avancé certains commentateurs, la pandémie de Covid-19 ne sonne pas le glas de la mondialisation. Si les voyages et le commerce sont gelés pendant la pandémie, il y aura une contraction ou une démondialisation. Mais à plus long terme, la croissance continue des revenus en Asie, qui abrite les deux tiers de la population mondiale, signifiera probablement que les voyages, le commerce et les flux financiers reprendront leur trajectoire ascendante. Il reste que, en termes de flux physiques, 2019 restera probablement dans l’histoire comme une période de fragmentation maximale de la chaîne d’approvisionnement. La pandémie accélérera le redéploiement de la production, renforçant une tendance à rapprocher la production des marchés qui était déjà en cours. Le développement de la robotique, de l’intelligence artificielle et de l’impression en 3D, ainsi que les attentes des clients qui souhaitent une livraison rapide de produits de plus en plus personnalisés, des politiciens désireux de ramener la production chez eux et des entreprises cherchant à minimiser le prix des machines, suppriment les avantages comparatifs des pays à faible revenu. La structure du coronavirus. Getty Images Ce n’est pas seulement la fabrication qui est automatisée, mais aussi les services tels que les centres d’appel et les processus administratifs qui peuvent maintenant être réalisés à moindre coût par des ordinateurs dans le sous-sol d’un siège social plutôt que par des personnes situées dans des endroits éloignés. Cela pose de profondes questions sur l’avenir du travail partout dans le monde. Il s’agit d’un défi particulier pour les pays à faible revenu qui comptent une population jeune à la recherche d’emplois. Rien qu’en Afrique 100 millions de nouveaux travailleurs devraient entrer sur le marché du travail au cours des dix prochaines années. Leurs perspectives n’étaient pas claires avant même que la pandémie ne frappe. Aujourd’hui, elles sont encore plus précaires. Les conséquences pour la stabilité politique À une époque où la foi en la démocratie se trouve à son plus bas niveau depuis des décennies, la détérioration des conditions économiques aura des implications profondes sur la stabilité politique et sociale. Il existe déjà un énorme fossé de confiance entre les dirigeants et les citoyens. Certains dirigeants politiques envoient des signaux contradictoires aux citoyens ; ce qui réduit encore la confiance de ceux-ci envers les autorités et les experts ». Ce manque de confiance peut rendre la réponse à la crise beaucoup plus difficile au niveau national, et a déjà commencé à affecter négativement la réponse mondiale à la pandémie. Même si elles ont lancé des appels urgents à la coopération multilatérale, les Nations unies demeurent hors jeu, ayant été mises à l’écart par les grandes puissances au cours de ces dernières années. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international, qui ont promis d’injecter des milliards, voire des billions de dollars, dans l’effort international, devront intensifier leurs activités pour avoir un impact significatif. Les villes, les entreprises et les organisations philanthropiques viennent combler le vide laissé par le manque de leadership international des États-Unis. La réaction de la Chine à la pandémie lui a permis de passer, aux yeux de l’opinion publique mondiale, du rôle de responsable de la catastrophe à celui de héros, notamment parce qu’elle a su développer son soft power en envoyant des médecins et des équipements aux pays touchés. Des chercheurs singapouriens, sud-coréens, chinois, taïwanais, italiens, français et espagnols publient et partagent activement leur expérience, notamment en accélérant les recherches sur ce qui fonctionne. Certaines des actions les plus enthousiasmantes n’ont pas été lé fait des États. Par exemple, des réseaux de villes tels que la Conférence américaine des maires et la Ligue nationale des villes échangent rapidement des bonnes pratiques sur la manière d’empêcher la propagation des maladies infectieuses, ce qui devrait améliorer les réponses locales. La Fondation Bill et Melinda Gates a contribué à hauteur de 100 millions de dollars au développement des capacités sanitaires locales en Afrique et en Asie du Sud. Des groupes comme le Wellcome Trust, Skoll, les Open Society Foundations, la Fondation des Nations unies et se sont également engagées dans le combat global contre la pandémie. Il va sans dire que les problèmes complexes liés à la mondialisation ne seront pas résolus par des appels au nationalisme et à la fermeture des frontières. La propagation du Covid-19 doit s’accompagner d’un effort international coordonné pour trouver des vaccins, fabriquer et distribuer des fournitures médicales et, une fois la crise passée, faire en sorte que nous ne soyons plus jamais confrontés à ce qui pourrait être une maladie encore plus mortelle. Le temps n’est pas aux récriminations, mais à de l’action. Les gouvernements nationaux et les administrations municipales, les entreprises et les citoyens ordinaires du monde entier doivent faire tout leur possible pour aplatir immédiatement la courbe de l’épidémie, en suivant l’exemple de Singapour, de la Corée du Sud, de Hongkong, de Hangzhou et de Taïwan. La réponse mondiale doit être organisée par une coalition de volontaires Aujourd’hui plus que jamais, une réponse globale s’impose. Le G7 et les principales économies du G20 semblent à la dérive sous leur direction actuelle. Bien qu’ils aient promis d’accorder une attention particulière aux pays les plus pauvres et aux réfugiés, leur récente réunion virtuelle a été trop tardive et n’a pas débouché sur des résultats notables. Mais cela ne doit pas empêcher les autres acteurs de tout faire pour atténuer l’impact de Covid-19. En partenariat avec les pays du G20, une coalition créative de pays volontaires devrait prendre des mesures urgentes pour rétablir la confiance non seulement dans les marchés mais aussi dans les institutions mondiales. L’Union européenne, la Chine et d’autres nations devront monter en puissance et diriger un effort mondial, en entraînant les États-Unis dans une réponse mondiale qui comprendra l’accélération des essais de vaccins et la garantie d’une distribution gratuite une fois qu’un vaccin et des antiviraux auront été trouvés. Les gouvernements du monde entier devront également prendre des mesures draconiennes pour investir massivement dans la santé, l’assainissement et la mise en place d’un revenu de base. Hôpital de campagne temporaire destiné à l’isolement des patients atteints du Covid-19 à Shoreline, État de Washington, États-Unis. EFE-EPA Nous finirons par surmonter cette crise. Mais trop de gens seront morts, l’économie aura été gravement touchée et la menace de pandémie subsistera. La priorité doit donc être non seulement la reprise, mais aussi la mise en place d’un mécanisme multilatéral solide visant à garantir qu’une pandémie similaire, voire pire, ne se reproduise jamais. Aucun mur, aussi haut qu’il soit, ne suffira à empêcher la prochaine pandémie, ni d’ailleurs aucune des autres grandes menaces qui pèsent sur notre avenir. Mais ce que ces hauts murs empêcheront, c’est la circulation des technologies, des personnes, des finances et surtout des idées et de la volonté de coopération collective dont nous avons besoin pour faire face aux pandémies, au changement climatique, à la résistance aux antibiotiques, au terrorisme et aux autres menaces mondiales. Le monde avant et après le coronavirus ne peut pas être le même. Nous devons éviter les erreurs commises au cours du XXe siècle et au début du XXIe siècle en entreprenant des réformes fondamentales pour faire en sorte que nous ne soyons plus jamais confrontés à la menace de pandémies. Si nous pouvons travailler ensemble au sein de nos pays respectifs, pour donner la priorité aux besoins de tous nos citoyens, et au niveau international pour surmonter les clivages qui ont contribué à l’intensification des menaces de pandémie, alors un nouvel ordre mondial pourrait être forgé à partir du terrible feu de cette pandémie. En apprenant à coopérer, nous aurions non seulement appris à arrêter la prochaine pandémie, mais aussi à faire face au changement climatique et à d’autres menaces fondamentales. Le moment est venu de commencer à construire les ponts nécessaires, dans nos pays et partout dans le monde. Bonjour à tous, Quatre heure du matin et me voilà fraîchement inscrit avec le secret espoir de trouver des réponses ou des débuts de solutions à un mal être qui dure maintenant depuis 4 ans. Âgé de 29 ans aujourdhui, j'ai fait le choix, une fois mon BAC Littéraire obtenu, de tout plaquer pour faire le tour du monde. Un choix due à la nécessité pour moi de tout reprendre à zéro après une adolescence complexe abandon familial depuis la petite enfance, décès d'une personnes centrale à mon univers et problèmes de drogues. Me voilà donc fraîchement parti en 2006 pour l'Espagne, première étape de mon périple qui durera donc 7 ans, jusqu'en 2013. Après 7 ans passés autour du globe sans aucun retour en France, à voir l'ensemble des 5 continents et à vivre littéralement au jour le jour en enchaînant les petits boulots, un besoin de me poser a commencé à se faire sentir. J'ai donc fait le choix de revenir en France, persuadé que tout se passerait bien et qu'il s'agirait simplement d'une nouvelle vie. Ce que je n'avais pas prévu c'est le décalage complet que j'allais avoir avec la société. Toutes les personnes que j'avais connu lors de ma jeunesse avaient désormais une vie rangée avec femmes, enfants et travail. Mes relations familiales ne s'amélioreraient jamais et trouver du travail s'est révélé extrêmement compliqué au vu de ma qualification un bac L ça ne sert pas à grand chose et Pôle Emploi me conseillant de ne surtout pas parler de mon voyage, mon expérience pouvant s'apparenter à des vacances au soleil et donner aux recruteurs le sentiment d'une personne instable. Me voilà donc aujourdhui, 4 ans après mon retour, vivant dans un appartement minable, effectuant tout les jours un boulot sur une plateforme téléphonique depuis maintenant 2 ans qui ne me plait absolument pas et qui ne m'enrichit ni personnellement ni financièrement. Endetté suite à des problèmes de santé et avec une furieuse idée qui continue de faire son chemin comme quoi ce monde n'est pas fait pour moi. Chaque soir je me couche avec cette même angoisse de rester figer dans cette situation. Appart minable, boulot minable et finances minables. Le tout assortie d'une phobie administrative contractée à mon retour en France. N'ayant jamais réellement reçu d'éducation de la part de mes parents et n'ayant absolument aucune expérience de l'administration française, j'ai toujours le sentiment d'être face à des dizaines de milliers de portes sans aucune clé pour les ouvrir. Je me doute pertinemment qu'une "échappatoire" miracle n'existe pas mais le fait d'écrire reste aujourdhui mon seul exutoire. Je ne sais même pas quel type de réponse je peux attendre. Je souhaite avant tout savoir si certaines personnes ont déjà fait face à ce genre de situations, comment vous en êtes vous sortis ? En vous remerciant d'avance pour votre lecture.

personne dans le monde ne marche du même pas